Cette année 2022 se termine dans un climat particulier de contraste, de doute mais aussi d’espoir.
Contraste entre les difficultés sanitaires, encore bien présentes fin 2021 et un environnement nettement plus serein aujourd’hui, qui nous permet d’aborder les fêtes de fin d’année de manière plus festive, et quoi de plus motivant que ces moments précieux où les familles se retrouvent.
Doute toutefois, car il n’est pas certain que ce virus soit complètement éradiqué…
Espoir car notre société a surmonté une crise sanitaire majeure, notre système de santé a démontré ses forces, en particulier grâce aux femmes et hommes qui l’animent sur le terrain, et notre économie s’est adaptée, de même que notre modèle de fonctionnement.
Contraste aussi cette succession d’événements climatiques extrêmes, par exemple la canicule vécue cet été, suivie d’un automne anormalement doux et avare en précipitations, puis ce début d’hiver excessivement froid faisant redouter des défaillances de notre alimentation électrique.
Doute sur notre capacité à comprendre l’interaction des phénomènes climatiques sur le moyen et long terme car, même s’il est indéniable que le réchauffement est bien là, nous qui peinons à afficher des prévisions météorologiques fiables à plus de 3 jours... Sommes-nous bien certains de comprendre les interactions de ce système climatique si complexe ?
Espoir toutefois quant à la sensibilisation croissante aux enjeux environnementaux, qui fait finalement que nos modes de fonctionnement commencent à en être radicalement transformés, et que cette fameuse sobriété, qui nous aurait semblé saugrenue il y a seulement quelques années, parait aujourd’hui de manière évidente, devoir et pouvoir s’appliquer !
Et il est forcément intéressant de constater comment aujourd’hui, certains modes de fonctionnement imposés par la crise sanitaire servent nos objectifs de sobriété : pourquoi par exemple se déplacer de 500 km pour une réunion de 2 heures, quand il suffit de tenir une réunion en visio ? Pourquoi imposer un déplacement de tous les salariés sur leur lieu de travail chaque jour, quand le télétravail partiel fait gagner du temps et de l’énergie ?
Travaillons donc à l’avenir, en analysant tous les phénomènes avec prudence, en laissant s’exprimer le doute… Je parle du doute positif, celui naturellement induit par tout raisonnement scientifique... Nous avons largement montré que nous en sommes capables !
Je retiendrai enfin l’espoir, car notre société a encore beaucoup à apprendre, à comprendre, à imaginer, à créer… Et quoi de plus motivant que de constater que de nombreux chantiers s’offrent encore à nous, et tout particulièrement à nos esprits d’ingénieurs 😊
Je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année !
Daniel Louis-André, président