A l'occasion du Salon Global Industries qui se tient actuellement à Paris en présence de grands industriels et des grandes écoles, dont l'INSA Lyon... (cf article infra), 2 grandes tendances ont attiré notre attention :
La slow life, avec les débats sur la semaine de 4 jours, d'une part et l’arrivée de l’Intelligence Artificielle dans la vie quotidienne des entreprises, d'autre part.
Ces 2 orientations majeures pourraient bien être complémentaires…
. Si la slow life prône un mode de vie au ralenti respectueux de l’humain, de l’environnement et tourné vers la nature, elle est née du désir d’échapper à un rythme de vie insensé et organisé autour des obligations professionnelles, familiales et sociales. En ce sens, la semaine des 4 jours présente beaucoup d’attraits : plus de temps pour la vie privée, un meilleur équilibre entre le temps passé au travail et celui consacré aux loisirs et à la famille.
. L'IA peut-elle être une solution déterminante, pour mettre en oeuvre une réduction du temps de travail dans les entreprises ?
Si la menace que l’IA incarne est réelle, elle peut aussi être un incroyable booster pour notre économie. Bien utilisée, elle peut être un grand bond en avant en matière de productivité sur nos tâches existantes, nous permettre de développer plus rapidement et pour moins cher de nouveaux produits et services. Pour les entreprises, l'IA peut améliorer le présent, tout en aidant à mieux préparer l'avenir. Elle peut avoir un effet négatif sur l'emploi dans un premier temps, mais positif dans un second, pour ceux qui auront su en faire une alliée. Gageons que Ioan ROXIN, notre invité au prochain Cercle des Dirigeants INSA à Lyon, saura nous éclairer sur tous ces enjeux.
Les entreprises françaises risquent toutefois de se retrouver confrontées à un dilemme. Libérer tout le potentiel de l'IA, c'est accepter d'engager des coupes dans leurs effectifs pour rester compétitives face à des concurrents internationaux qui, eux, trancheront dans le vif. Mais ne rien faire, si les autres avancent, c'est prendre le risque de totalement décrocher. Alors qu'il faudrait apprendre à surfer sur la vague de l'Intelligence Artificielle, nous pourrions, par conservatisme, nous laisser submerger.
Cette longue histoire ne fait que commencer !
Gilles Assollant,
VP Communication au Bureau Alumni INSA Lyon