Résilient·e·s #88 : L'impact numérique des parcs informatiques des entreprises, comprendre les polluants éternels et la parité dans la recherche
La lettre d'information de l'INSA Lyon

CEC. Engagé dans la Convention des Entreprises pour le Climat, l'INSA Lyon a suivi le parcours « CEC - bassin lyonnais » et a travaillé à l’élaboration d’une feuille de route qui vient d’être rendue publique. Alexis Méténier, Directeur du Développement à l’INSA Lyon témoigne de son expérience après avoir suivi ce parcours durant 10 mois.

Classement. Cette année encore, Le Figaro Étudiant classe l’INSA Lyon première école d’ingénieur post-bac, avec une note générale de 18,1/20. Ce classement évalue les établissements sur des critères d’excellence académique, d’internationalité et d’insertion professionnelle des diplômés.

Encourager les passions. Fabrication d’un drone sous-marin, édition d’une œuvre philosophique sur le bonheur ou participation à l’épreuve du 90 km du Mont-Blanc, la 8^e édition des Coups de Pouce de la Fondation INSA Lyon a récompensé 31 projets étudiants.

Matériaux autocicatrisants. Guilhem Baeza, enseignant-chercheur au laboratoire MatéIS, Laura Ea, Mathieu Salse et Simon Fritz, doctorants, proposent sur The Conversation, un aperçu des perspectives ouvertes par l'utilisation de champs magnétiques pour réparer les plastiques et augmenter leur durée de vie.

Salon de l'industrie. L’INSA Lyon et sa filiale de valorisation, INSAVALOR, seront présents au salon Global Industrie du 25 au 28 mars à Paris Nord Villepinte. Rendez-vous dans l'Espace Smart : digitalisation, automation, mécatronique. S’inscrire gratuitement au salon.

Maxime Herry et Arthur-Mustapha Farwati, élèves-ingénieurs en 4^e année de télécommunications, ont développé un logiciel d'analyse d'impact pour sensibiliser entreprises et organisations à agir pour réduire leur impact écologique en matière de numérique.

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Le 22 mars marque la journée mondiale de l’eau, visant à sensibiliser les citoyens aux problèmes liés à l’accès à l’eau à travers le monde. L’occasion de zoomer sur un sujet qui touche particulièrement la région lyonnaise : les PFAS, des contaminants disséminés dans les milieux naturels par les activités industrielles. Mathieu Gautier, enseignant-chercheur au laboratoire DEEP, décrypte les enjeux derrière ces polluants éternels.

Les PFAS : kesako ?

Les PFAS, ou composés per- et polyfluoroalkylés, sont des substances chimiques persistantes présentes dans de nombreux produits de la vie quotidienne, tels que les vêtements techniques, les poêles antiadhésives ou encore les mousses ignifuges. Constituées de liaisons carbone-fluor très stables, ces molécules sont qualifiées de « polluants éternels » en raison de leur faible dégradabilité. Notamment transportés par l’eau, les PFAS s'accumulent dans les milieux naturels tels que les sols, et les organismes vivants.

Des dangers pour la santé 

Malgré des progrès dans le traitement des eaux usées, les PFAS sont si répandus et difficiles à analyser qu’ils posent un enjeu majeur environnemental et de santé publique. Il existe des effets avérés sur la santé : les PFAS peuvent favoriser le risque de cancer, une plus faible réponse immunitaire, impacter la fertilité et la thyroïde. « Les PFAS sont vraiment partout dans notre quotidien, et sont donc présents dans nos déchets. Un état des lieux a récemment été lancé auprès des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) pour relever les sources de contaminations possibles en France. »

Recherche et règlementation

De la détection à l’analyse en passant par les procédés de traitement, les PFAS agitent la recherche et les autorités publiques. « Nous n’avions pas pris conscience de l’ampleur et nous ne connaissons aujourd’hui principalement que les contaminations autour des usines fabricantes ou utilisatrices de PFAS. L’analyse et le traitement de cette famille qui serait composée de plus de milliers de molécules différentes sont plutôt délicats. Une règlementation globale est indispensable pour réduire activement les PFAS dans nos milieux naturels et dans nos eaux. »

Marie-Christine Baietto, directrice de la Recherche
et de la Valorisation de l'INSA Lyon

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Du 18 au 22 mars, l'association étudiante Handizgoud propose une semaine d'immersion pour éclairer et éduquer sur les réalités des handicaps. Dîner dans le noir, basket-fauteuil, initiation à la langue française des signes, Handi-Lego, escape game, rencontres autour de l'endométriose et des troubles du spectre autistique : la communauté INSA Lyon est invitée à participer à une programmation ludique pour comprendre les enjeux liés aux handicaps. Découvrir le programme.